Les beaux jours sont souvent synonymes de farniente et parfois d’un peu trop d’alcool pour faire naître cette “convivialité” qu’on lui associe souvent. Un verre de rosé ? Une deuxième bière, voire un troisième mojito et on se retrouve éméché sans presque s’en rendre compte... Pourtant, la médecine est catégorique : boire bien, c’est d’abord connaître ses limites. Pour les femmes, cette limite se situe à deux verres d’alcool par jour ; pour les hommes, un peu plus. Au-delà, on risque la dépendance et pas mal de kilos en trop ! Pour garder “l’esprit de l’apéro”, sans tomber dans ses travers, il suffit de mettre la pédale douce sur sa consommation. Si l’eau vous rebute, on peut choisir des boissons sans alcool, telle que le jus de tomate, beaucoup moins riche en calories que le vin, la bière ou un cocktail. Ou bien aller vers des “ersatz” comme les bières sans alcool. Dans les pays occidentaux, ce segment de marché, en pleine croissance, concerne une minorité de gens soucieux de leur santé et de leur bien-être. Au Moyen-Orient aussi, ce secteur s’envole : les jeunes en particulier y voient un moyen de partager avec leurs pairs du monde entier un même style de vie, tout en respectant les principes de la religion musulmane. Au point que la région représente près du tiers des ventes mondiales de bière sans alcool. Parmi les grands acteurs, on note Delster, une bière iranienne faite à partir de malt et de houblon, aromatisée ensuite au citron, à la pêche et à l’ananas, ou Fairouz (groupe Heineken) en Égypte. Au Liban, c’est la marque Laziza, rachetée par Almaza (groupe Heineken) en 2003, qui truste le marché, mais on peut aussi se procurer de la Hillsburg, une bière de fabrication saoudienne. En Europe, les normes considèrent que l’étiquette “sans alcool” peut être apposée sous le seuil des 0,05 % d’alcool. Au Moyen-Orient en revanche, c’est un 0,00 % d’alcool qu’on affiche : pour y parvenir, Laziza ou Hillsburg ne sont pas des bières fermentées.