
Face à cet emballement du marché, Ayman Baalbaki, qui n’a jamais été un artiste prolixe, a choisi de se montrer discret si l’on excepte quelques-unes de ses œuvres accrochées dans des expositions collectives. Autant dire qu’on attendait ce “retour au visible” de l’un des plus grands artistes contemporains de la région. Pour ce “Blowback”, il s’agit entièrement de nouvelles peintures, d’installations ainsi que de trois sculptures en verre de Murano, présentées en avant-première à la Biennale de Venise en 2015. Des nouveautés qui ne signifient pas cependant que le peintre s’éloigne de sa vision de l’art comme arme politique pour dire le monde : « Mais quoi qu’il arrive, les thèmes et les sujets de cette exposition restent fidèles à cette forme de conscience sociopolitique, cette acuité historique, qui définit le travail d’Ayman Baalbaki. »
On n’en saura pas plus jusqu’à l’inauguration, le 16 septembre.
Saleh Barakat Gallery (Clemenceau), du 16 septembre
au 19 novembre, de 12h à 19h. Tél. : 01/365615.