La marque automobile britannique est désormais distribuée au Liban par le concessionnaire Rymco, avec un prix de départ de 316 000 dollars (hors TVA). Le PDG du constructeur britannique, himself, Mike Flewitt, s’est déplacé pour l’inauguration du showroom. Entretien. 

Mike Flewitt, PDG de McLaren
Mike Flewitt, PDG de McLaren

Comment expliquez-vous la forte croissance mondiale des ventes l’année dernière, et quelles sont vos attentes pour 2017 ?

Nous sommes conscients que l’année 2016 a été exceptionnelle pour McLaren, avec 3 286 voitures vendues dans le monde, et une croissance de près de 100 %. Le même taux serait impossible à atteindre en 2017, nous prévoyons de vendre 400 à 500 voitures de plus que l’année dernière. Mais il faut mettre ces chiffres en perspective : nous n’avons commencé à produire et commercialiser des voitures qu’en 2011. L’augmentation de la demande est très encourageante pour nous, et nous espérons la maintenir en introduisant la marque dans de nouveaux pays à travers les bons concessionnaires, comme c’est le cas au Liban.

Je pense que la capacité à innover nous permet d’être à l’avant-garde dans le secteur des voitures de sport. Nous proposons de nouveaux modèles chaque année. La situation économique mondiale est également plutôt favorable. La confiance des consommateurs est un facteur essentiel dans notre domaine.

Quelle est l’importance du Moyen-Orient pour McLaren ?

Le Moyen-Orient représente un marché important pour nous, nous y vendons 20 % de nos voitures. C’est une région où les gens apprécient particulièrement les voitures de sport et où nous avons enregistré une croissance de 69 % en 2016. La marque McLaren possède déjà cinq points de vente au Moyen-Orient, celui du Liban est son sixième. Nous allons en inaugurer deux autres cette année.

Cette région a aussi une grande importance pour nous, que ce soit par sa participation au calendrier des courses de formule 1 (à travers les Grands Prix de Bahreïn et d’Abou Dhabi), ou par l’origine de notre actionnaire majoritaire, le fonds souverain du Bahreïn, Mumtalakat.

Pourquoi le Liban ?

Le Liban est un pays à fort potentiel et nous attendions juste le bon emplacement et le bon partenaire. Une fois toutes ces conditions réunies, nous nous sommes lancés. Nous considérons que le marché libanais est prêt à nous accueillir, avec un certain nombre de passionnés d’automobiles qui ont déjà manifesté leur envie d’acheter une McLaren. Nous espérons vendre une vingtaine de McLaren par an au Liban.