Si vous avez fait un tour en Afrique, vous connaissez peut-être le wax. Originaire des Pays-Bas, ce tissu incarne le boubou traditionnel africain par excellence. Des marchés de Kinshasa en passant par ceux de Cotonou ou de Paris, pas une Africaine qui n’ait son wax de prédilection.

Nay Wehbé l’a bien compris : la jeune femme, qui partage son temps entre le Liban et le Gabon, où son mari travaille, a lancé Badu Création, une marque de vêtements et de décoration qui utilise le wax. « J’ai commencé à réaliser des coussins, des pochettes… pour mon propre intérieur, puis pour celui de mes amis… »

Aujourd’hui, cette professeure de littérature française à l’Université Saint-Joseph fait fabriquer ses modèles au Liban, puis envoie les commandes à Libreville ou ailleurs dans le monde. « Depuis deux ans, il y a une vraie tendance wax, partout dans le monde. » La marque – qui désigne en arabe le nomadisme – vient juste d’être déposée et, pour l’heure, Nay Wehbé vend sur Instagram.

Mais d’autres designers sont plus avancés. Parmi eux, une autre Franco-Libanaise : Sandrine Alouf, “atmosphériste” et “heureuse maman” comme elle se définit elle-même, a lancé “Wax going on” : une ligne de wax plus fous les uns que les autres. On retrouve ces imprimés colorés sur des chaises relookées (295 dollars), sur des combinaisons de chantier. Et même sur des sweats (93 dollars) !

Badu et   Wax going on