L'indice de l'Association des commerçants de Beyrouth (ACB) et de la Fransabank, qui mesure l'activité commerciale de détail, a terminé le troisième trimestre 2017 à 49,93 points, en baisse de 6,52 % en glissement annuel.

Calculé à partir d'une base de 100 points correspondant au quatrième trimestre de 2011, cet indice pondère les résultats des entreprises en fonction du taux d'inflation calculé par l'Administration centrale de la statistique (ACS), qui a augmenté de 4,15 % sur la même période, selon le communiqué.

Plus en détail, le rapport indique que les produits les plus touchés au troisième trimestre 2017 ont été les téléphones portables (-33,90 %), les instruments de musique (-27,28 %) ainsi que les produits d'ameublement (-15,26 %). En revanche, les plus fortes hausses de chiffre d'affaires ont été constatées dans les ventes réalisées dans les centres commerciaux (+8 %) et pour des produits tels que les lunettes et appareils auditifs (+16,13 %), la joaillerie et les montres (+6,03 %) ainsi que le tabac (+1,45 %).

« L'évolution des ventes des produits de première nécessité – tels que les produits alimentaires (-8,17 %), les vêtements (-5,13%), ou encore les accessoires de maison (-13,87 %) – est alarmante. Ces chiffres démontrent la paupérisation des citoyens libanais », ont indiqué les rédacteurs du rapport. « Il est indispensable à présent de contrer cette tendance dangereuse en mettant en œuvre un plan de relance économique, ayant pour objectif la création de nouvelles opportunités d'emploi afin d'améliorer le pouvoir d'achat des ménages, et l'injection de liquidités dans le marché afin de stimuler la consommation », ont-ils préconisé.