Le Liban occupe la 113e place (sur 189 pays retenus) dans le classement 2018 de l'indice sur la facilité de paiement des impôts récemment publié par PricewaterhouseCoopers – PwC, un réseau international de cabinet d'audit et de conseil basé à Londres – et la Banque mondiale (BM). Il enregistre un score de 68,21 points sur 100, loin derrière les Émirats arabes unis et le Qatar, premiers mondiaux ex aequo avec 99,44 points. Hong Kong complète le podium (98,82 points) tandis que le Venezuela est dernier (15,18 points). Au niveau régional, le Liban occupe le 13e rang sur une vingtaine de pays de la zone MENA, entre la Palestine (109e) et la Libye (128e).

Selon le Lebanon this Week de la Byblos Bank, les chercheurs de PwC et la BM ont modifié la méthodologie utilisée pour calculer certaines composantes de l'indice, ce qui empêche toute comparaison pertinente avec les précédents classements du Liban (67e mondial et 8e régional il y a un an).

L'indice 2018 est calculé à partir de quatre composantes : le nombre de contributions dont doit s'acquitter une entreprise ; le temps que cette dernière doit consacrer pour effectuer les procédures liées au règlement de ses différents impôts (mesuré en heures par année) ; le taux d'imposition (exprimé en pourcentage sur les profits réalisés) ; et enfin le parcours administratif consécutif à une déclaration de revenus (« post-filling index », noté sur 100 points).