The Economist Intelligence Unit (EIU), un cabinet de conseil et d’analyse lié au groupe de presse britannique The Economist, a attribué au Liban le 50e rang mondial sur 55 pays en développement en termes d’inclusion financière – soit la possibilité pour les individus et les entreprises d’accéder aux services financiers de base. Le pays du Cèdre occupe en outre la 18e place sur les 21 pays d’Afrique et du Moyen-Orient retenus.

Le Liban a reçu le score de 33 points sur 100 à l’indice développé par les auteurs du classement, un score largement inférieur à la moyenne mondiale de 55,1 points. La valeur de l’indice est calculée à partir de six composantes (cinq plus une variable d’ajustement) mesurant par exemple les produits disponibles, le soutien des institutions ou encore le niveau de protection des consommateurs.

Pour l’EIU, le pays pâtit notamment des faiblesses de la législation qui encadre la microfinance et les services financiers numériques, malgré un secteur bancaire “fort”.