En attendant la formation d’un gouvernement capable de définir et de mettre en œuvre le plan de stabilisation et de redressement économique dont le Liban a urgemment besoin Le Commerce du Levant donne la parole à des experts qui apportent, chacun son domaine, des éléments de réponse à la crise.

Myrna Sabbagh. Riad Obegi. Claude Khayat.
Myrna Sabbagh. Riad Obegi. Claude Khayat.

Précisons d’emblée que nous sommes favorables à la privatisation. Nous pensons que la privatisation est bonne non seulement parce qu’elle met des ressources à la disposition de l’État, qu’elle augmente l’efficience et l’efficacité des entités privatisées, qu’elle améliore le service offert, mais plus fondamentalement parce que reconnaissant à la fois les forces et les faiblesses humaines, les entreprises privées laissent généralement, si elles sont bien gérées, aux employés et aux clients leur dignité et leur liberté.  

Cet exercice très rudimentaire a pour but de cerner les enjeux de privatisation qui risquent de se faire dans le désordre, l’urgence et surtout la panique. No

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