En attendant la formation d’un gouvernement capable de définir et de mettre en œuvre le plan de stabilisation et de redressement économique dont le Liban a urgemment besoin Le Commerce du Levant donne la parole à des experts qui apportent, chacun son domaine, des éléments de réponse à la crise.

La plupart des analyses récentes sur les problèmes économiques du Liban se focalisent sur le niveau élevé de la dette publique. Avec une dette estimée à plus de 150 % du PIB, le paiement des intérêts représente plus d’un tiers du budget annuel de l’État. Un tel niveau d’endettement entraîne un effet d’éviction des investissements nécessaires dans les services sociaux et les infrastructures, et augmente le risque de défaut en cas de détérioration de la situation financière et de baisse des recettes fiscales.

Aujourd’hui, ce risque est plus grand que jamais. La détérioration rapide de l’activité économique et des recettes fiscales, combinée à une baisse des flux externes, menace la capacité de l’État à rembourser les eurobonds dès mars 2020. Craignant un défaut de paiement de l’État et ses répercussions imprévisibles, le Premier ministre sortant Saad Hariri s’est tourné vers le Fonds monétaire international (FMI) pour explorer les options d’un “soutien technique” et financier. Ce type de programmes permet d’obtenir un

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