La start-up libanaise Band Industries vient de boucler une levée de fonds de 2,8 millions de dollars en série A. Parmi les investisseurs qui y ont participé figurent les libanais Cedar Mundi, B&Y et Berytech Fund II, tous à travers le mécanisme de financement prévu par la circulaire 331 de la Banque du Liban.
Fondée en 2013 par Hassane Slaibi et Bassam Jalgha, la start-up, qui emploie 17 personnes, fabrique un accordeur d’instruments de musique, dont il doit lancer la troisième version en octobre. Roadie Tuner – c’est son nom – peut être relié à internet et à un smartphone pour mieux régler les instruments à cordes. Plus de 60 000 pièces des deux précédentes versions se sont déjà écoulées dans 55 pays.
S’adressant surtout à un public d’amateurs, l’appareil est doté d’un écran haute-définition et d’un moteur plus rapide que la version précédente. Band Industries prévoit d’y ajouter de nouvelles fonctionnalités, qui aideront les musiciens dans leurs répétitions. Il s’agit pour Bassam Jalgha de « la version ultime du produit. Je ne pense pas qu’il soit possible de l’améliorer encore ».
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Un avis que les internautes semblent partager : pour cette nouvelle version, la campagne de financement Kickstarter, lancée début mai, a récolté 371 263 dollars, soit plus de neuf fois le montant de l’objectif initial (40 000 dollars). En échange de leur soutien financier, les contributeurs auront accès à une réduction sur le futur produit, vendu à 129 dollars.
Si cette troisième génération pourrait être la dernière, Bassam Jalgha promet de revenir « très bientôt » avec des outils spécialisés dans l’apprentissage musical. Une évolution au goût de Bassel Attieh, partenaire du fonds Cedar Mundi, qui juge le duo Slaibi-Jalgha « talentueux » et voit dans l’éducation musicale un secteur à fort potentiel. « Je fais confiance à ces jeunes talents libanais pour prolonger leur réussite. »
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