Le groupe Em Sherif a ouvert un café à Faraya, à l’Igloo, au domaine Mzaar, sur une surface de 1 000 m2 en extérieur, comprenant un bar et un restaurant. Le café servira aussi la piscine des Jardins du Mzaar. La carte reste inchangée. « Ce projet répond à une demande de notre clientèle et des prévisions négatives pour Beyrouth cet été, étant donné l’absence de touristes », explique Dany Chaccour, copropriétaire du groupe Em Sherif et La Parilla. Cette dernière enseigne, spécialisée dans la viande argentine et installée sur le toit de l’hôtel Warwick Palm Beach, a temporairement fermé ses portes, le coût du bœuf importé étant désormais inaccessible à la plupart des bourses. Le lieu est désormais occupé par le restaurant Em Sherif, dont l’emplacement à Monnot est provisoirement fermé. « Le défi dans la restauration libanaise aujourd’hui, c’est de rester ouvert afin de sauvegarder la marque. C’est d’autant plus important pour les groupes comme nous qui franchisons à l’étranger. On ne cherche plus à gagner de l’argent, mais seulement à couvrir nos frais opérationnels », ajoute Dany Chaccour, qui paie désormais ses salariés au taux de 2 000 LL pour un dollar, soit 30 % d’augmentation, dans l’espoir d’endiguer les départs à l’étranger. Le groupe espère limiter les pertes en développant plus de franchises à l’étranger. Fermées pendant le confinement, les enseignes Em Sherif à Doha et en Arabie saoudite ont rouvert leurs portes, et retrouvé 75 à 80 % de leur chiffre d’affaires habituel. Le groupe est aussi en discussion pour ouvrir un établissement à Monaco, à l’hôtel Hermitage, l’an prochain, ainsi qu’à Abou Dhabi et en Jordanie.