Avec la baisse du taux d’occupation des lits en réanimation, de plus de 95% en janvier à 85% aujourd’hui, le secteur hospitalier commence à sortir la tête de l’eau. Mais deux facteurs le rendent inquiet pour l’avenir : la lenteur de la campagne de vaccination, qui pose le risque de l’émergence d’un «variant libanais», et la crise financière qui lui impose de lourds arbitrages.

Fragilisés par la crise économique, les hôpitaux ne pourront pas faire face à une nouvelle vague épidémique.
Fragilisés par la crise économique, les hôpitaux ne pourront pas faire face à une nouvelle vague épidémique. Photo : Hussam Shbaro

Avec la campagne de vaccination qui débute et les conditions de confinement qui s’allègent, on se croirait presque tiré d’affaire. Au moins au niveau de l’urgence sanitaire.

«En nombre de cas, on est maintenant sur un plateau et on redescend», se félicite Georges Ghanem, directeur médical du Lebanese American University Medical Center - Rizk Hospital, (LAUMC-RH). «Le secteur hospitalier a tenu bon. On est passé à un cheveu de la catastrophe, mais on a tenu», ajoute-t-il comme s’il n’était pas encore revenu de ce petit miracle.

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Depuis quelques semaines, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dans la population ainsi que les nouvelles hospitalisations ou encore les admissions dans les services de réanimation, sont à la baisse. Avec 2500 à 3000 nouveaux cas officiels par jour, contre 5000 à 6000 au moment du pic de janvier, le pays sort enfin de la zone critique : les 2002 lits standards attribués aux malades Covid-19 sont aujourd’hui occupés à 70% tandis que les 1071 unités disponibles en réanimation affichent un taux d’occupation d

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