Manque de transparence, cafouillage dans les chiffres, passe-droits : les problèmes se sont multipliés les deux premières semaines de la campagne de vaccination. La troisième semaine semble mieux s’orchestrer, le ministère de la Santé ayant finalement agrée aux recommandations de l’Inspection centrale.

Selon Carole Alsharabaty, «le travail de synchronisation qui aurait dû se faire entre la réception des doses de vaccins Pfizer-BioNTech sur le sol libanais, leur distribution dans les hôpitaux partenaires et la vaccination elle-même n’a pas pu être organisée».
Selon Carole Alsharabaty, «le travail de synchronisation qui aurait dû se faire entre la réception des doses de vaccins Pfizer-BioNTech sur le sol libanais, leur distribution dans les hôpitaux partenaires et la vaccination elle-même n’a pas pu être organisée». Marc Fayad

Les autorités sanitaires avaient promis une campagne de vaccination efficace. La Banque mondiale, qui finance l'acquisition des vaccins grâce à un prêt de 34 millions de dollars, avait même juré : cette fois, ce serait «no wasta».

Les deux semaines passées leur ont infligé un sérieux camouflet. Les cafouillages se sont multipliés, suscitant l’indignation au sein de la population alors que l’épidémie n’est toujours pas maîtrisée. Avec 3000 cas positifs par jour et 40-60 décès quotidiennement, celle-ci repart même à la hausse.

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«La vaccination est trop lente. À ce stade, elle touche moins de 1% de la population. Il

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