En pleine crise bancaire et monétaire, les Libanais se sont rués vers l’immobilier pour tenter de préserver la valeur de leur épargne. Les ventes ont explosé en 2020, en volume et en valeur, notamment à Beyrouth, mais aussi à Kfarbediane, où les prix ont atteint des sommets. Mais cette hausse ponctuelle de la demande n’emballe pas les promoteurs immobiliers. Ces derniers ont donné un grand coup de frein aux projets en cours et ceux à venir, comme en témoigne la forte baisse, en rythme annuel, des livraisons de ciments (à fin août) et des demandes de permis de construire (à fin novembre).