En pleine épidémie, les producteurs d’oxygène au Liban mettent les bouchées doubles mais face à la demande, le pays est plus dépendant que jamais de l’oxygène importé de Syrie et de Turquie. Or, son principal fournisseur syrien a suspendu ses exportations.

Le centre de stockage de gaz et de remplissage de Soal à Chekka.
Le centre de stockage de gaz et de remplissage de Soal à Chekka. D.R.

La nouvelle avait déclenché une vive polémique la semaine dernière. Redoutant une pénurie d’oxygène médical dans le pays, le ministre démissionnaire de la Santé, Hamad Hassan, avait entrepris une visite surprise en Syrie. De sa rencontre inédite avec le président Bachar Assad, il était sorti avec une promesse de don de 75 tonnes d’oxygène devant être acheminé d’urgence au Liban.

La couverture médiatique de l'événement, louant la générosité du régime de Damas, avait alors fait grincer des dents au Liban. «La quantité offerte n’était même pas suffisante pour couvrir les besoins d’une journée», note un

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