Afin de contrer les effets négatifs de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois, les autorités syriennes envisageraient d’acheminer de l’eau des régions côtières du nord de la Syrie vers la capitale, et souhaiteraient examiner avec plus d’intérêt la possibilité de dessaler de l’eau de mer.
Selon des experts égyptiens, qui ont récemment visité la Syrie pour étudier la possibilité de mettre sur pied un tel projet, le coût du dessalement s’élèverait à 15 livres syriennes par mètre cube, montant jugé très acceptable par les experts. La sécheresse actuelle pourrait durer encore, et provoquer une progression plus rapide de la désertification par manque d’eau pour l’irrigation de terres arables situées dans le centre du pays.
La Turquie a accordé à la Syrie un débit plus élevé des eaux de l’Euphrate, mais aucun accord formel n’a été conclu, ce qui laisse l’approvisionnement de la Syrie en eau de l’Euphrate tributaire du bon vouloir des autorités turques.