Nicolas Audi a ouvert en septembre “Nicolas Audi Cuisine” à Rabié. Après avoir acquis ses galons dans le catering (“Nicolas Audi Catering” assure une trentaine d’événements par semaine dont certains très prestigieux comme des inaugurations de boutiques de luxe), le chef libanais de renom (voir Le Commerce du Levant      n° 5587) se lance dans ce projet de restaurant qui lui a toujours tenu à cœur, et accueille ses clients dans un espace ouvert sur une cuisine ultramoderne et équipée de machines de pointe. Celle-ci a été spécialement conçue pour répondre aux besoins du concept, un lieu qui se veut « décontracté, comme à la maison », puisque les convives sont invités à se servir à l’intérieur de la cuisine. L’idée est de permettre au client « d’être en contact avec le produit servi ». Audi, présent sur les lieux, propose un menu fixe et de nombreuses suggestions du chef qui accompagnent un large choix de grands vins libanais et étrangers. « Notre carte est fondée sur de bons produits. » La carte est internationale mais ne délaisse pas pour autant “la bonne cuisine libanaise”. Le décor est simple, chaleureux, composé d’un bar, de tables et chaises en bois sombre. Les couleurs se déclinent dans les tons de gris, beige et marron. “Nicolas Audi Cuisine” est situé à l’intérieur du Rabieh Club, juste au-dessus de sa cuisine centrale. Avec une superficie de 120 mètres carrés comprenant la cuisine ouverte et la salle, le restaurant peut accueillir une cinquantaine de personnes pour des cocktails et événements privés, mais également sur réservation à midi et le soir. L’équipe est composée de sept personnes et le ticket moyen avoisine les 50 dollars selon ce qui est proposé. Audi, partenaire principal de cette “affaire familiale”, déclare que l’investissement requis pour ouvrir “Nicolas Audi Cuisine” s’est fait en plusieurs étapes et sur plusieurs années, mais reste « difficile à évaluer car c’est un métier où l’investissement est continu, et je considère ce restaurant dans la cuisine comme une suite de mon service traiteur ; c’est un ensemble ». Le retour sur investissement est prévu dans les deux prochaines années.