Le ministre sortant de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a souligné l’urgence de la réhabilitation et de l’entretien de la centrale d’électricité de Zouk lors d'une visite sur le site. « Faute d'entretien, c'est une bombe à retardement », a-t-il affirmé, attribuant ce manque d’entretien à la baisse de l'effectif des salariés. En l'espace de 20 ans, le nombre d'employés est passé de 391 à 150 aujourd'hui, a-t-il ainsi rappelé.

La réhabilitation de la centrale de Zouk nécessite, selon le ministre, un arrêt partiel de la production pour une période de 9 à 12 mois. Avec pour conséquence, une augmentation du rationnement de cinq heures par jour pendant la période des travaux.

Pour compenser, le Liban va devoir compter sur l’approvisionnement de pays voisins, lequel ne peut être effectif sans l’achèvement du réseau de Mansouriyeh. « Une urgence », rappelle le ministre.
 
La réhabilitation et l’entretien de la centrale devrait également  permettre de réduire les émissions de gaz en conformité avec les normes internationales, a estimé Bassil.
 
Construite en 1984, la centrale de Zouk assure plus de 25% de l’électricité du Liban. Censée produire 600 mégawatts par jour, elle n'en fournit aujourd'hui que 350 mégawatts.