La dégradation de l’environnement coûte au Liban quelque 800 millions de dollars par an et touche particulièrement le secteur hydraulique et les côtes, selon des experts.

Ces pertes sont équivalentes à 3,7% du PIB, selon le conseiller auprès du ministère de l’Environnement, Ghassan Sayah.

« Les chiffres révèlent l’ampleur de la dégradation subie par les ressources naturelles à cause de l’urbanisation sauvage, mettant en péril les forêts et les terres agricoles », a souligné Sayah.

Dans un rapport publié en décembre, la Banque mondiale (BM) avait estimé à 565 millions de dollars par an le coût de la détérioration de l’environnement au Liban.

Ce taux est plus important que celui de la Syrie avec 3,2% du PIB, que la Tunisie (2,1%) ou de la Jordanie (2,4%), mais inférieur à celui de l’Iran (7,2%) et de l’Egypte (4,5%), toujours selon la BM.