Quand Freddy Khoury vendait ses premiers gâteaux sur les trottoirs de Beyrouth lors d’une exposition en centre-ville, il n’aurait jamais pensé que son hobby se transformerait en une véritable industrie.
Dès lors, il développe un commerce de pâtisserie haut de gamme, 100 % naturelle : Néo Gourmet. Sa boutique ouvre à Achrafié (rue Abdel Wahab) en 2011 avec quatre employés financés sur fonds propres, sans emprunt. Il y cuisine, vend et livre essentiellement des cookies et des gâteaux secs. Après moins d’un an il réinvestit environ 100 000 dollars des revenus de ses ventes pour étendre son commerce et développer d’autres produits, notamment des pâtisseries (cheese cakes, fraisiers, charlottes aux fruits, etc.). Trois années après sa création, Néo Gourmet emploie neuf salariés et son chiffre d’affaires a augmenté d’environ
57 % par rapport à 2012.
Sur le marché libanais, l’entreprise affirme être l’une des rares pâtisseries à utiliser des produits complètement naturels : de la vanille de Tahiti, de véritables fruits et pour le chocolat, seulement du Valrhona. Les prémix sont bannis. Une qualité qui a un prix (les brioches et les cakes entre 10 et 15 dollars, à partir de 35 dollars pour les tartes et gâteaux, entre 12 et 20 dollars par litre de glace) et qui place Néo en concurrence directe avec les plus grandes pâtisseries libanaises. Dès l’été prochain Néo ouvrira de nouveaux magasins dans le Kesrouan et le Metn. L’externalisation de l’entreprise dans les pays du monde arabe est prévue également entre mai et juin 2014 (l’Arabie saoudite et le Koweït en premier lieu).