Pauillac 2011, par Jean-Michel Cases
Qui ne connaît pas Jean-Michel Cases et son Lynch-Bages ! Pour cette cuvée, qui mêle quasiment tous les cépages du Sud-Ouest, ce grand monsieur du bordelais nous offre un autre grand classique, mené à la perfection. Après une bonne demi-heure de décantation, le bouquet finement boisé livre des notes épicées de réglisse, de cassis et de cardamome. La bouche est taillée sur mesure, avec des tannins fermes qui mériteraient de vieillir quelques années encore. Avec de la canneberge et une touche chocolatée, c’est un vin d’élégance et d’harmonie. À carafer deux heures à l’avance pour l’apprécier à sa juste mesure.
Vintage, 80 dollars.

Amiral de Beychevelle 2010, Saint-Julien
Plusieurs raisons de se précipiter : l’année 2010 a d’abord été dans son ensemble exceptionnelle pour cette région. Ensuite, la propriété figure dans le classement de 1855, qui célèbre les grands crus bordelais. Même si cet Amiral est son second vin, il a été élaboré avec les mêmes soins que le Château. Il offre une jeunesse éternelle avec ses notes de baies rouges et de mûres ; la sensation de torréfaction en bouche lui donne de la longueur et de la maturité. Charnu, avec des pointes minérales et un boisage finement intégré, c’est un grand vin de Beychevelle. Gardez-en dans votre cave pour le savourer à nouveau dans quatre ou cinq ans.
Aziz, 110 dollars.