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Réunis hier au centre-ville de Beyrouth, les membres du Conseil économique et social (CES) ont désigné leur conseil d'administration et son président  pour trois ans. Charles Arbid, actuel président de la Lebanese Franchise Association, succède à Roger Nasnas à la tête de l'institution ; Saadeddine Hamidi Sakr (secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Liban - CGTL) a été reconduit à son poste de vice-président.

Les autres membres du nouveau conseil d’administration sont le président de la CGTL, Béchara Asmar ; le président de la Fédération libanaise des Chambres de commerce, Mohammad Choucair ; le vice-président de l'Association des industriels, Georges Nasraoui ;  Anis Abou Diab et Youssef Bassam (tous deux issus du milieu enseignant) ; et enfin les économistes Gretta Saab et Salaheddine Osseirane.

Dans son discours, Charles Arbid a estimé que le CES était « un des piliers de l'État moderne », et félicité son prédécesseur pour avoir préservé l'institution durant ces quinze dernières années. « La priorité désormais est de former les huit commissions spécialisées, dont les présidents seront élus à la mi-janvier. Nous allons également élaborer le budget 2018 qui permettra au CES d'assurer pleinement sa mission ».

Le Conseil des ministres avait approuvé, le 12 octobre, la nomination des 71 membres du CES, après quinze ans de paralysie. 

Le CES est une assemblée consultative créée par la loi 389 du 12 janvier 1995. Il est inspiré du modèle français et consacré par les accords de Taëf en 1989. Son rôle consiste à institutionnaliser le dialogue entre les différents représentants du secteur privé et des salariés et de formuler des recommandations pour orienter les politiques économiques et sociales du gouvernement.