Selon le rapport annuel du Legatum Institute, un institut de recherche financé par le fonds d'investissement Legatum de Dubaï, le Liban s'est classé à la 105e place mondiale en termes d'indice de prospérité parmi 149 pays recensés, et au dixième rang parmi 18 pays arabes inclus dans l'étude. Un score identique à celui de 2016, souligne le Lebanon this Week de la Byblos Bank qui cite le rapport, mais qui représente un recul de 19 places par rapport à 2007.

L'indice est basé sur 104 variables regroupées en neuf indicateurs évaluant l'économie, l'environnement des affaires, la gouvernance, l'éducation, la santé, la sécurité, la liberté individuelle, le capital social et le cadre naturel.

Parmi les pays arabes, le Liban est considéré comme plus prospère que Djibouti, l'Algérie et l'Égypte, tandis qu'il est classé derrière la Jordanie, la Tunisie et le Maroc. Les Émirats arabes unis et le Yémen étaient respectivement en tête et en fin du classement régional.

Dans les détails, le Liban arrive au 126e rang mondial et au 12e rang arabe au niveau de l'indicateur de gouvernance.

Cette catégorie évalue la performance des pays dans les domaines de la responsabilité des gouvernements, la transparence des élections, la participation politique et l'État de droit.

Concernant le sous-indice mesurant la performance économique, le Liban est classé à la 89e place mondiale et à la huitième position arabe. Cette catégorie mesure le degré d'ouverture des économies, les indicateurs macroéconomiques ou l'efficacité du secteur financier.

Enfin, dans la catégorie mesurant l'environnement des affaires, le Liban est arrivé à la 97e place du classement mondial et à la neuvième parmi les pays arabes.