Alors que l’administration américaine annonce qu’elle ne retirera pas de sitôt ses troupes de Syrie, une ébauche de reconstruction économique du Nord-Est du pays se dessine.

Alors que l’administration américaine a annoncé mi-janvier qu’elle s’apprêtait à mettre en place une force de près de 30 000 hommes dans la Jézira syrienne pour contrôler les frontières irakienne et turque, des investissements et des projets économiques dans cette région hautement stratégique pourraient suivre.

Fin décembre, dans une discussion avec des journalistes, le général Jim Mattis, secrétaire à la Défense, avait annoncé qu’il s’attendait à voir «une plus large présence de diplomates et de fournisseurs américains», suite à l’expulsion de l’État islamique des principaux centres urbains du Nord-Est syrien.Ces déclarations représentaient la première reconnaissance explicite de la part de l’administration qu’un nombre relativement important de civils américains allaient s’installer sur le sol syrien, signalant un changement de stratégie de sa part.

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