L’agence de notation Standard and Poor’s a maintenu la note du Liban à B- avec une perspective “stable”. Selon S&P, les dépôts bancaires pendant l’année à venir resteront suffisants pour soutenir l’endettement du gouvernement et son déficit externe. Mais la dépendance du gouvernement vis-à-vis du secteur bancaire, en plus des tensions politiques, représente des “faiblesses structurelles” qui limitent la note accordée au Liban.

L’agence met en garde contre une “détérioration graduelle” du profil du Liban, au regard de sa dépendance vis-à-vis des dépôts bancaires de Libanais non résidents, pour financer ses déficits. Lors de la crise de novembre 2017 provoquée par la démission avortée du Premier ministre, Saad Hariri, S&P a recensé une sortie de capitaux “négligeable” de 2,6 milliards de dollars, sur un total de 320 milliards de dollars.