C’est dans les locaux de l’ancienne gare ferroviaire de Mar Mikhaël, qui accueillait auparavant Trainstation, que Stops a décidé de faire son nid. Ce bar, aux allures de boîte de nuit en plein air, est ouvert les jeudis, vendredis et samedis tant que le climat le permet. Il a exigé un investissement de quelque 350 000 dollars. Le concept est simple : offrir une musique plutôt internationale, sur laquelle éventuellement danser, autour de plats à partager (salades, mini-burgers…) et des inévitables cocktails. En tout, Stops peut accueillir 400 fêtards pour une facture d’environ 55 dollars per capita. « Nous avons adoré l’endroit : un espace à la fois “négligé” et plein de caractère », explique Ramzi Moghabghab, le directeur du groupe qui détient par ailleurs les enseignes Enab, Dunya ainsi que le cluster Gardens à Naccache.

Pour le groupe, Stops signe d’ailleurs un repositionnement stratégique : « Le pari de Naccache n’a pas marché, la clientèle que nous visions n’est pas au rendez-vous et sur neuf restaurants, quatre ont déjà fermé », justifie Ramzi Moghabghab. D’où la décision de revenir à Beyrouth où le ticket moyen est plus élevé qu’en proche banlieue. « Nous pouvons aussi attirer une clientèle touristique, qui ne sort pas de la capitale. »