La dette publique libanaise a atteint 83,84 milliards de dollars à fin septembre, en hausse de 7,27 % par rapport à la même période il y a un an (76,63 milliards), selon les chiffres du ministère des Finances.

Fin septembre, la dette en livres libanaises a représenté 57,8 % du total, soit l’équivalent de 48,3 milliards de dollars (+0,21 % en glissement annuel), tandis que la dette en devises s’est élevée à 35,1 milliards de dollars (+18,7 % en glissement annuel).

Près de la moitié de la dette publique en livres est détenue par la Banque du Liban (BDL), devant les banques commerciales et les agences publiques et financières, tandis que plus de 90 % de celle en devises est détenue par les titulaires d’eurobonds et des bons du Trésor spéciaux émis en devises.

La Banque mondiale a estimé que le ratio dette/PIB du pays atteindrait 166 % en 2020 si les autorités du pays ne redressaient pas la situation, en lançant notamment des réformes pour réduire le déficit public.