Le port de Tripoli, le deuxième plus important du Liban derrière celui de Beyrouth, devrait, sauf surprise, être en travaux cette année. Le Parlement avait débloqué le dossier en approuvant, le 12 novembre dernier, un prêt de 86 millions de dollars accordé par la Banque islamique de développement (BID) souscrit par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR). À la fin du même mois, le CDR avait annoncé le lancement de la phase de préqualification pour l’attribution de ce marché public devant être cofinancé par l’État.

La date limite pour cette phase, qui était initialement fixée au 12 février, a été repoussée d’un mois par le CDR à la demande de la BID et pour des motifs purement administratifs. « Cela ne devrait toutefois pas avoir d’impact sur le calendrier du chantier, qui devrait démarrer cet été », a indiqué le président du CDR, Nabil Jisr. Même son de cloche du côté de Gulftainer, la société libanaise filiale du groupe émirati du même nom qui opère le terminal conteneur et qui affirme que le cahier des charges sera en principe publié le 19 avril.

Selon l’annonce du CDR, les travaux programmés doivent permettre de compléter les installations actuelles. Outre le développement du réseau électrique, avec notamment l’installation d’un relais, et la construction de bâtiments, le chantier prévoit également la mise en place d’un système informatique centralisé ou encore l’acquisition d’un scanner pour camions.