Moody’s, l’une des principales agences de notation financière américaines avec Fitch et Standard & Poor’s, a salué dans un commentaire la formation du nouveau gouvernement.

Évoquant une avancée « positive » pour la solvabilité du pays, l’agence a également « espéré » que le nouvel exécutif lancerait les « réformes budgétaires nécessaires pour débloquer l’enveloppe de plus de 11 milliards de dollars d’aides promises par les soutiens du pays lors de la conférence de Paris (dite CEDRE) », en avril dernier.

Moody’s a toutefois prévenu que le risque pesant sur la stabilité financière du pays demeurait « élevé », cette dernière étant notamment fragilisée par un faible niveau de croissance qui peut « compliquer les efforts du gouvernement pour assainir les finances publiques ». L’agence considère, en outre, que la situation du pays restera « fragile » tant que le « manque de confiance des investisseurs continuera de peser sur la croissance des dépôts, ce qui augmentera le risque que le gouvernement envisage un rééchelonnement de sa dette publique ou toute opération similaire » qu’elle assimile à un défaut de paiement.