La dette publique brute a atteint 85,1 milliards de dollars fin 2018, en hausse de 7 % en glissement annuel. La dette en livres libanaises a représenté près de 60,6 % de ce total, à 51,6 milliards de dollars (+5,1 % sur un an), tandis que la dette en devises s’est élevée à 33,5 milliards de dollars (soit près de 39,4 % du total, +10,2 % par rapport à fin 2017). En parallèle, la dette en livres était détenue à 50,1 % par la Banque du Liban (BDL) à fin 2018, suivie par les banques commerciales (35,2 %) et les agences publiques et institutions financières (14,7 %). La dette en devises était, quant à elle, détenue à 93,7 % par les titulaires d’eurobonds, des prêts privés étrangers et des bons du Trésor spéciaux émis en devises.