Les industriels du médicament peinent à s’imposer sur un marché local inondé et un marché régional verrouillé.

On présente souvent le Liban comme un petit marché. Ce n’est pas le cas pour les médicaments. La demande des pharmacies et hôpitaux privés, qui représente 90 % du marché pharmaceutique total, est estimée à 1,98 milliard de dollars par an par le Syndicat des industries pharmaceutiques libanaises (SPIL). Ce qui le classe en troisième position dans la région en termes de dépenses en médicaments par habitant, derrière les Émirats arabes unis et le Qatar, selon une étude du cabinet CPhI Pharma Insights de 2016. Un coût élevé en partie lié à une forte consommation de médicaments brevetés, représentant environ 49 % du marché, par rapport aux médicaments génériques (30 %) – conçus à partir de la même molécule que les médicaments originaux dont le brevet est tombé dans le domaine public, et largement moins chers – et aux médicaments délivrés sans ordonnance (21 %).

Mais de ces dépenses, les onze producteurs libanais – huit en excluant les deux producteurs d

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