Principal secteur industriel du pays, l’agroalimentaire a longtemps bénéficié d’une excellente image de marque. Rattrapée par des scandales sanitaires, en guerre sur ses marchés d’exportation, la filière doit investir davantage dans des produits à valeur ajoutée si elle veut maintenir ses parts de marché.

 «Le secteur agroalimentaire est un des secteurs productifs les plus importants», se félicite Fady Gemayel, président de l’Association des industriels libanais (AIL).

Les derniers résultats de la filière sont là pour étayer son propos : en 2017, le secteur (922 millions de dollars) a représenté 33 % de la valeur brute de la production industrielle totale (2,72 milliards de dollars). En croissance régulière entre 2010 et 2017 (+2,35 % en moyenne annuelle), l’agroalimentaire a contribué à 1,79 % du PIB national en 2017, selon les derniers chiffres de l’Administration centrale de la statistique.

«Le secteur fait preuve d’un vrai dynamisme, ses entreprises sont très largement diversifiées», fait valoir à son tour Mounir Bsat, patron du groupe éponyme et vice-président du Syndicat des industries alimentaires.

D’ailleurs, «le Liban détient une bonne dizaine de champions, capables de

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