Leaders sur le segment des plastiques à usage unique, les industriels libanais cherchent à se renouveler alors que ces produits seront bientôt interdits en Europe. Au Liban aussi la pression s’accroît face à un produit encore trop peu recyclé. 

Attention, contraste. D’un côté, des décharges débordantes de déchets plastiques ; de l’autre, une industrie plastique dynamique, avec près d’une cinquantaine d’usines produisant toutes sortes d’objets : ustensiles de cuisine, mobilier, tuyauterie, emballages…

«On ne peut plus se passer du plastique. La nature même de ce matériau lui confère une utilisation polyvalente dans de nombreux domaines : bâtiment, aéronautique, médical et, bien sûr, emballage alimentaire», explique Joanne Nachar Ghoyareb, responsable de la gestion des achats chez General Packaging Industries (GPI), une société fondée en 1982 qui figure parmi les grands noms du marché du conditionnement au Liban.

La consommation du Liban a, en effet, explosé ces dix dernières années, avec une hausse des importations de plastiques entre 2010 et 2018 de 21% en valeur, à 644 millions de dollars, et de 43% en volume. Mais le Liban n’achète pas beaucoup, relativement, de produits finis, 70% des importations en volume étant des matières brutes transformées par les acteurs locaux.

Même en valeur, la part des matières brutes reste dominante, à environ

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