Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a annoncé le report du 31 janvier au 30 avril de la date limite des dépôts de candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et de production d’hydrocarbures offshore. Le second appel d’offres pour l’exploration de cinq nouveaux blocs sur les 10 au total que compte le pays avait été lancé en avril dernier. Il concerne les blocs n° 1 (Nord-Ouest), n° 2 (Nord-Est), n° 5 (centre-Ouest), n° 8 (Sud-Est) et n° 10 (Sud-Ouest).

Le report a été justifié par les demandes faites par plusieurs sociétés candidates qui auraient réclamé davantage de temps pour préparer leurs dossiers. Il pourrait toutefois être lié au retard pris dans le démarrage du processus d’exploration du bloc n° 4 de la Zone économique exclusive du Liban (ZEE), en attendant l’arrivée du navire de forage de l’opérateur américain Vantage Drilling.

Le Liban avait demandé au consortium Total/Eni/Novatek, qui a remporté le premier round, d’entamer le forage du premier puits dès décembre afin que l’Autorité de l’énergie (LPA) puisse disposer des résultats de ces travaux lorsqu’elle procédera à l’évaluation des offres du deuxième round. Mais finalement le consortium ne débutera le creusement du premier puits dans le bloc maritime n° 4 (centre de la ZEE) que courant janvier, voire même en février, et les travaux de forage doivent durer environ 55 jours. Le forage du puits devrait permettre de confirmer le potentiel du pays en matière d’hydrocarbures, même si un premier puits ne signifie pas forcément une première découverte. Le forage d’un second puits, dans le bloc n° 9 (au sud de la ZEE), est prévu pour fin 2020.