Professeur à l’Univesité Macgill, membre émérite de l’Institut Issam Farès de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et ancien directeur à la Banque mondiale, Jamal Saghir appelle à une refonte totale de la gouvernance dans le secteur de l’électricité pour sécuriser les investissements nécessaires. Entretien.

Jamal Saghir est Professeur à l’Univesité Macgill, membre émérite de l’Institut Issam Farès de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et ancien directeur à la Banque mondiale
Jamal Saghir est Professeur à l’Univesité Macgill, membre émérite de l’Institut Issam Farès de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et ancien directeur à la Banque mondiale

Quel est l’enjeu de la réforme du secteur de l’électricité?

Le secteur de l’électricité est au cœur de la crise financière et sa réforme sera l’un des principaux volets d’un éventuel programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Les transferts budgétaires annuels du budget à Électricité du Liban (EDL) ont représenté en moyenne 3,8 % du produit intérieur brut (PIB) au cours de la dernière décennie, soit près de la moitié du déficit budgétaire global et ils ont été payés par emprunt, alors que la compagnie ne fournissait que 55 à 64% des besoins en 2018.

Le Liban souffre d’un déficit de production depuis la fin de la guerre, et en trente ans, rien n’a été fait pour y remédier. Durant la période de reconstruction, dans les années 1990, quelque trois milliards de dollars ont été investis dans le secteur, mais depuis aucun inves

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