Cinq libanaises figurent cette année dans le Top 50 des femmes d'affaires  du magazine Forbes
Cinq libanaises figurent cette année dans le Top 50 des femmes d'affaires du magazine Forbes

Cinq Libanaises sont présentes dans le classement Forbes Middle East des 50 femmes d'affaires les plus influentes du Moyen-Orient cette année. L'édition précédente, qui incluait 100 profils de femmes d’affaires dans la région, comptait huit Libanaises.

Première libanaise, Elissar Farah Antonios se positionne au 21 rang du classement Forbes 2021. Promue à la tête de Citi MENA en décembre dernier, elle était auparavant la PDG de la banque aux Emirats arabes unis. Ex étudiante de l’Université américaine de Beyrouth, diplômée du Collège impérial de Londres, Elissar Farah Antonios a intégré le groupe financier en 2005 pour prendre en charge et développer la filiale d’Abou Dhabi. L’an passé, elle occupait la 26e place.

Mais celle qui fait la plus spectaculaire progression est Farah Foustok. En 2020, la directrice générale de Lazard Gulf Limited, un cabinet de conseils financiers et de gestion d’actifs à Dubaï, se classait au 79e rang. Elle est aujourd’hui en 44e position. Farah Foustok dirige la filiale de la banque Lazard depuis six ans. En 2020, la jeune femme a en outre fondé TARA, une ONG qui aide les femmes à mieux s’imposer dans le monde des affaires.

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Autre habituée du classement Forbes, Christelle Saghbini. A la 28e place cette année, cette ancienne de l’Université Saint-Joseph est la directrice générale de Sanofi Afrique. Franco-libanaise, elle a intégré le groupe pharmaceutique en 2000 et assume en plus, depuis 2018, la direction de Sanofi Egypte. En 2020, la cheffe d'entreprise se situait a la 45e position du classement.

Troisième libanaise et 37e du classement Forbes : Mona Ataya. Fondatrice de Mumzworld, première plate-forme régionale de vente en ligne de produits et d’accessoires pour mamans et nouveau-nés. Lancée en 2001, l’ancienne start-up a connu en ce début d’année près de 800 % de croissance du fait de la Covid-19, qui a dopé les ventes en ligne. D’origine palestinienne, elle a également fondé avec son frère Rabea le site d’offre d’emploi bayt.com.

Enfin, on retrouve Leila Hoteit (45e place), associée et directrice générale du Boston Consulting Group à Dubaï. Entrée à BCG en 2014, elle est également responsable de la diversité et de l’inclusion au sein du groupe pour les régions Moyen-Orient et Europe.

Plusieurs critères ont été utilisés pour établir ce classement de femmes d’affaires, notamment les revenus de l'entreprise et leur croissance, le poste occupé et le niveau de responsabilités, l'expérience ainsi que la réussite des projets menés au cours des trois dernières années.