Plusieurs économistes figurent au nombre des 400 personnes que le président syrien devrait désigner à différents postes de responsabilité au sein de l’Administration syrienne. Selon un rapport publié dans la presse, presque tous sont des nouveaux venus à la politique, la plupart ne sont pas membres du parti Baas et n’ont encore jamais occupé de fonctions publiques.
Selon le rapport, la liste est encore confidentielle, mais certaines des “nouvelles têtes” apparaîtront avec le président syrien au cours des visites régionales qu’il doit effectuer, à commencer par le Koweït.
La liste comprendrait plusieurs experts, notamment dans le domaine économique, dont Ayman Abdelnour, Nabil Succar et Samir Seifan. Ce dernier, dans un commentaire récent à l’AFP repris dans la presse, a affirmé que deux ans s’écouleront encore avant que la Syrie ne commence à sortir de sa torpeur économique. Il a ajouté que contrairement à la politique de réformes actuelle qui consiste à tenter de renflouer et de moderniser le secteur public, il serait essentiel de donner d’abord un plus grand rôle au secteur privé seul capable d’investir, puis de s’occuper du secteur public. Notons que la privatisation ne figure pas à l’ordre du jour des réformes envisagées, Damas souhaitant plutôt renforcer, sous l’égide étatique, les industries susceptibles de devenir rentables, et fermer celles qui ne le sont pas.
L’économiste syrien précise que la mise en place d’un système financier est nécessaire, si l’on souhaite attirer les fonds privés, car la loi autorisant les banques privées ne peut suffire, à elle seule, sans mécanismes de contrôle.
Une modernisation complète est nécessaire d’autant qu’à ce jour 75 % des transactions bancaires en Syrie se font encore en billets de banque.
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