L’explosion d’un gazoduc en Egypte a indirectement provoqué une baisse de l’approvisionnement en courant au Liban, a indiqué mardi EDL.

L’Egypte fournit à la Jordanie, à la Syrie et au Liban du gaz naturel, à travers le gazoduc arabe, ainsi que de l’électricité, grâce à l’interconnexion des réseaux. Or depuis l’explosion d’un gazoduc, survenue le 5 février dans le Nord du Sinai, les livraisons de gaz sont suspendues.
 
Au Liban, cela n’a pas affecté la production électrique car la centrale de Deir Ammar était privée de gaz depuis déjà quelques mois en raison d’un retard de paiement à la partie égyptienne.
 
En Jordanie, en revanche, la production a été fortement perturbée.  Amman a donc décidé, « de manière inattendue », de déconnecter la ligne par laquelle l’électricité égyptienne est acheminée vers la Syrie et le Liban.
 
« La partie jordanienne, qui est  la seule aujourd’hui à bénéficier de l’électricité égyptienne, a privé le Liban de sa part, ce qui a affecté l’approvisionnement en courant dans l’ensemble des régions libanaises, à l’exception du Beyrouth administratif », a affirmé EDL.