Situé dans le secteur du Sérail au centre-ville, City Hill est un projet résidentiel de cinq étages avec neuf unités : rez-de-jardin de 449 m2 avec un jardin de 744 m2, des simplex de 311 et 315 m2 (trois chambres à coucher) et un duplex d’environ 1 000 m2. La hauteur sous plafond sera de 3,5 mètres.
« Nous avons acheté en 2008 à Solidere cette parcelle de 1 422 m2 qui est l’un des points culminants du centre-ville. Nous avons eu un coup de cœur. Le site est unique avec des vues dégagées de part et d’autre. D’un côté, il y a les jardins et le palais du musée Mouawad, de l’autre, un jardin privé d’environ 750 m2 et la villa Machnouk. Le tout au cœur de Beyrouth. C’est un privilège rare », dit Garbis Chekerdjian, PDG de la société City Hill, promoteur du projet.
Pendant plusieurs mois, le site a été fouillé par des archéologues qui ont trouvé un bain romain taillé dans la roche. Ce vestige sera démonté et replacé dans le jardin privé de l’immeuble.
« Nous ne voulions pas une structure moderne. L’environnement du quartier ne s’y prêtait pas. Nous avons alors donné une touche orientale avec un design spécifique pour la façade : colonne de marbre, utilisation du bronze et système de moucharabié pour les balcons qui sont ainsi ni entièrement fermés ni entièrement ouverts », explique Youssef Haïdar, l’architecte de City Hill.
La construction de City Hill doit durer trois ans. Les prix de vente sont affichés entre 7 000 et 8 000 dollars le m2. Le projet compte 87 places de parking dont 50 seront à vendre pour répondre à une demande importante dans le quartier.  « City Hill reste un petit projet privé avec une poignée d’appartements. De plus, nous sommes flexibles en fonction de la demande pour offrir des duplex ou des simplex sur la totalité de l’étage », explique Garbis Chekerdjian, également promoteur de Saifi Attics, un projet résidentiel rue du Liban à Gemmayzé.