Les prix des bureaux neufs dans les huit destinations d’affaires d’Achrafié

Les tarifs les plus élevés se trouvent dans les quartiers limitrophes du centre-ville de Beyrouth. Bénéficiant d’une forte notoriété, l’avenue Charles Malek demeure une destination d’affaires de prestige et y avoir un bureau est une excellente carte de visite. L’architecture de certains immeubles de bureaux (Borj al-Ghazal, 812 Tabaris, Quantum, The Nederlands Tower, L’Ellipse et Sofil) lui donne un cachet élégant. Un chantier propose des bureaux de 305 m2 à partir de 1 677 500 dollars avec quatre places de parking.
À Sodeco, Sama Beirut est actuellement la tour résidentielle la plus haute du Liban. Mais le projet compte aussi onze étages de bureaux avec une entrée indépendante. Certains niveaux sont proposés à la location et d’autres à la vente. Au 12e étage, un bureau de 117 m2 est affiché à 702 000 dollars.
Mar Mikhaël est la destination des noctambules de Beyrouth avec une centaine de restaurants et de bars. Ce n’est pas une adresse d’affaires naturelle. Pourtant certains promoteurs y vendent des bureaux situés dans des immeubles mixtes où se trouvent également des appartements. Les prix demandés varient de 4 000 à 4 500 dollars le m2.
Pour 3,4 millions de dollars, il est possible d’acquérir un étage de 850 m2 de bureaux.
Plus de 80 000 m2 de bureaux sont en construction dans la ceinture sud-est d’Achrafié. La multiplication des projets tertiaires touche les quartiers Adlié, Corniche du Fleuve et Fiat. Les promoteurs ont été surtout séduits par les opportunités foncières. À défaut de pouvoir construire des immeubles résidentiels le long d’axes de circulation très bruyants, ils se sont tournés vers des projets d’affaires. Plusieurs projets d’envergure (River Gauche Tower, Les Étages et Achrafieh 4357) y sont en chantier. Plusieurs sont des projets qui associent des appartements avec des bureaux comme Trillium Beirut, Urban Dream et Flawless.
Afin de séduire les cabinets d’avocats qui cherchent la proximité du Palais de justice, les promoteurs misent sur de petites unités de 80 à 150 m2. Comme ce bureau de 89 m2 situé au 5e étage d’un immeuble haut de gamme qui est affiché à 384 000 dollars.
La dynamique qui touche la Corniche du Fleuve et les quartiers voisins est également perceptible à Badaro et le long de l’avenue Sami el-Solh. La construction de nouveaux projets de bureaux confirme le statut de ce secteur, qui est historiquement une adresse d’affaires recherchée à Beyrouth. La nouvelle notoriété de Badaro qui accueille de plus en plus de restaurants n’a fait qu’amplifier le phénomène. Le prix tourne autour de 4 000 dollars le m2.
Deux projets gravitent autour de l’hôpital Hôtel-Dieu. Cette fois-ci, les promoteurs ciblent les médecins. Il faut compter 445 000 dollars pour un cabinet de 100 m2 au 8e étage.
Les produits les moins chers se trouvent à La Quarantaine. Le long de l’avenue Charles Hélou, un projet propose un immeuble de bureaux de 13 étages. Les paliers mesurent environ 400 m2 et la grille des prix varie en fonction des étages de 3 600 à 4 500 dollars le m2.