Un article du Dossier

Les hôtels de montagne, un marché à part

Comment débute l’année 2017 par rapport à l’année 2016 ?
Jusqu’à présent les deux sont des années moyennes malgré des chutes de neige plus importantes ces derniers mois. Nos clients viennent principalement le week-end. Nous avons des taux d’occupation autour de 50-60 % le vendredi soir et nous sommes complets le samedi soir. Le reste du temps nous n’avons que quelques chambres occupées.

Comment gérez-vous la saisonnalité ?
C’est simple, s’il n’y a pas de neige, les clients ne viennent pas. En été, l’activité est bonne en août et septembre. Durant les saisons mortes, nous misons sur une clientèle d’entreprise, en particulier les groupes pharmaceutiques, pour des conférences et des séminaires. Contrairement à d’autres, nous avons fait le choix de rester ouverts sans interruption. C’est une question d’image, mais aussi un engagement envers nos employés que nous maintenons à l’année.

Avez-vous des investissements prévus ?
Pour maintenir l’hôtel il faut investir chaque année dans de petits travaux de  rénovation, mais pour ce qui est des grands projets, même si j’en ai plusieurs en tête, je préfère attendre de voir si la situation politico-économique du pays se stabilise. Actuellement, la grande majorité de notre clientèle est libanaise, mais il y a encore quatre ans, nous avions aussi des touristes européens, surtout des français et des italiens qui venaient visiter la vallée de la Qadischa.

Ouvert en 2006
Nombre de chambres : 27
Tarif moyen par nuitée : de 150 à 550 dollars
Restaurant : oui
Piscine : non

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