Un article du Dossier

Où acheter à Beyrouth en 2017

La frénésie immobilière dans le carré d’or d’Achrafié fait une pause. Aucun nouveau chantier n’a été lancé au cours des douze derniers mois.

Le stock des appartements en construction se raréfie. Actuellement, neuf projets sont en construction contre treize l’an dernier, soit un total de 230 unités.

Les prix demandés varient d’un projet à l’autre. Les valeurs les plus élevées dans des immeubles haut de gamme tournent autour de 5 500 à 6 000 dollars le m2. À l’opposé, les prix les moins chers commencent de 4 000 à 4 500 dollars le m2

Furn el-Hayek n’échappe pas au fléchissement des ventes. Ainsi, les promoteurs sont de plus en plus flexibles et certains accordent des rabais de 10 à 20 % dans certains cas.

Rue Ghandour al-Saad, un projet compte 15 unités de 220 à 335 m2. Environ 30 % du stock a été vendu. Une superficie de 220 m2 est affichée à 792 000 dollars cette année, alors ce même produit était annoncé à 946 000 dollars en 2015 ! Dans la même rue se trouve l’un des projets les plus luxueux de Furn el-Hayek qui se structure autour de deux tours indépendantes de 20 et 30 étages. Il reste quelques options de 600 m2 affichées à partir de 6 000 dollars le m2 au premier étage. 

Concernant Abdel Wahad 618, plus de 75 % des 76 appartements ont été vendus. Quatre des cinq immeubles du projet ne sont plus disponibles. Terminé depuis quelques semaines, les résidents emménagent progressivement. Les dernières options concernent des unités de 520 m2. Avant négociation, les prix commencent à 4 500 dollars le m2.

Les personnes intéressées par des surfaces plus réduites, deux appartements de 182 et 189 m2 sont à la vente à partir de 910 000 dollars dans une perpendiculaire à la rue Abdel Wahab Inglizi

Rue Raymond Khalifé, une société de promotion immobilière fait le pari de vendre une dizaine de studios de 61 à 98 m2. Le premier prix est de 256 000 dollars.

Depuis 2014, un appartement de 227 m2 au 1er étage de la rue Saint-Cœur est affiché à 4 500 dollars le m2. Un autre promoteur applique la même politique rue Choucri Asseily où deux derniers appartements de 257 m2 ont la même valeur depuis 2014. Le 6e étage est proposé depuis trois ans sans succès à 1,3 million de dollars. Par contre, les prix sont en baisse de 17 % rue Sélim Bustros. De 2013 à 2017, la valeur d’un 190 m2 est passée de 855 000 à 703 000 dollars. 

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