Un article du Dossier

Où acheter à Beyrouth en 2017

Sept chantiers sont en cours à Badaro, soit plus de 31 000 m2 de surfaces résidentielles. Incontestablement, le quartier intéresse de plus en plus les promoteurs. Pourtant, les taux de vente des projets en construction et récemment terminés ne sont pas excellents. Cette dynamique contraste avec l’engouement des restaurateurs pour Badaro qui est devenu l’une des principales destinations des noctambules beyrouthins.

Le secteur le moins cher de Badaro se situe autour de l’Hôpital militaire où le mètre carré au premier étage est de 2 700 dollars. Un immeuble à proximité de l’université Arab Open a baissé sa grille de prix de 14 % depuis 2014. Un duplex au 11e étage de 320 m2 est mis sur le marché à un million de dollars. Pour le même prix, il est possible d’acquérir un 285 m2 au 1er étage qui donne sur la Forêt des pins. 

La rue Alam est l’une des ruelles les plus élégantes de Beyrouth avec ses pins et ses immeubles des années 70. Il faut compter 569 000 dollars pour un trois chambres à coucher de 178 m2, c’est 35 000 dollars de moins qu’en 2015. La facture monte à 860 000 dollars pour une surface 260 m2 avec une petite terrasse.

La fin de la rue Badaro n’est pas encore affectée par les nuisances générées par les restaurants et les bars. Un nouveau projet propose des duplex de 180 m2 à partir de 750 000 dollars. Un simplex de 225 m2 au 1er étage est annoncé à 731 000 dollars, avec une livraison fin 2019. Un immeuble terminé en 2016 rue Badaro compte une dizaine d’appartements à vendre de 210 à 250 m2 à partir de 3 200 dollars le m2. 

Rue Beni Kanaan, un logement de 159 m2 est à vendre à 545 000 dollars, le même prix depuis 2012 !

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