La nouvelle est tombée comme un couperet pour les 320 employés d'Alarab, dont plus de la moitié sont libanais. Bahreïn a ordonné le 9 février la fermeture de la chaîne, en affirmant qu’elle n'avait « pas obtenu les autorisations nécessaires ». La télévision, lancée le 1er février à Manama, aura diffusé des programmes pendant moins de 24 heures avant de devoir les interrompre.
« Nous ne savons pas ce qui nous attend. L’administration de la chaîne n’a pas encore pris de décision concernant les employés ni nos salaires », affirme un des concernés qui préfère garder l’anonymat. « Nous ne savons pas si la chaîne obtiendra à nouveau l’autorisation d'émettre ou si nous serons obligés de déménager dans un autre pays. Ces deux options ont été évoquées. Nous ne savons pas non plus si nous serons licenciés et si nous devrons rentrer au Liban », souligne au téléphone le jeune homme de 28 ans qui travaille au département technique. Il avait quitté le Liban il y a sept mois afin de s’installer à Bahreïn. « L’offre était alléchante. Mes revenus ont augmenté de 60 %. Décidément, la malchance nous suit partout », dit-il, amer, en refusant de donner le montant de son salaire.
Selon les personnes interrogées, Alarab proposait des rémunérations légèrement supérieures à celles de ses concurrentes. Sur les quelque 150 Libanais employés par Alarab, nombreux sont ceux qui ont quitté leurs fonctions dans des chaînes comme al-Jazira et al-Arabiya, ou encore BBC pour des motifs financiers ou en raison d'une promotion.
Le lancement d'Alarab avait été reporté maintes fois depuis l'annonce du projet en 2010 par le prince al-Walid.
« Nous ne savons pas ce qui nous attend. L’administration de la chaîne n’a pas encore pris de décision concernant les employés ni nos salaires », affirme un des concernés qui préfère garder l’anonymat. « Nous ne savons pas si la chaîne obtiendra à nouveau l’autorisation d'émettre ou si nous serons obligés de déménager dans un autre pays. Ces deux options ont été évoquées. Nous ne savons pas non plus si nous serons licenciés et si nous devrons rentrer au Liban », souligne au téléphone le jeune homme de 28 ans qui travaille au département technique. Il avait quitté le Liban il y a sept mois afin de s’installer à Bahreïn. « L’offre était alléchante. Mes revenus ont augmenté de 60 %. Décidément, la malchance nous suit partout », dit-il, amer, en refusant de donner le montant de son salaire.
Selon les personnes interrogées, Alarab proposait des rémunérations légèrement supérieures à celles de ses concurrentes. Sur les quelque 150 Libanais employés par Alarab, nombreux sont ceux qui ont quitté leurs fonctions dans des chaînes comme al-Jazira et al-Arabiya, ou encore BBC pour des motifs financiers ou en raison d'une promotion.
Le lancement d'Alarab avait été reporté maintes fois depuis l'annonce du projet en 2010 par le prince al-Walid.


