Un article du Dossier

Restos, bars, cafés: les tendances en 2019

Mar Mikhaël poursuit sa croissance et s’impose comme une valeur sûre du marché beyrouthin, avec 125 restaurants, bars et cafés en activité cette année contre 117 en 2018, soit 6,8 % d’augmentation. La rue d’Arménie a conservé toutes ses enseignes phares, mis à part Memory Lane remplacée par Caterinas, un restaurant mexicain. À noter aussi l’ouverture du snack el-Kbeer, à proximité d’Électricité du Liban. Les rues adjacentes ont vu s’installer plusieurs enseignes comme le bistrot-grill Slate et le bar-restaurant Wise & Witty, rue de Madrid, ainsi que le restaurant vegan Frosty’s à la place de l’ancien Frosty Palace, rue Pharaon. Malgré des prix immobiliers élevés, le quartier a accueilli huit nouveaux établissements cette année, avec une hausse du nombre de places assises de 4 % en un an et de 29 % depuis 2015. Mais aucun des nouveaux venus ne fait partie des gros opérateurs, ce qui confirme le statut de laboratoire de Mar Mikhaël, qui attire avant tout les investisseurs désireux de tester leur concept avant de le développer ailleurs. En terme de fréquentation, le quartier s’est imposé comme une zone privilégiée de la faune jeune et internationale. L’activité se concentre sur la rue d’Arménie qui se transforme en bar à ciel ouvert les week-ends et où l’on circule de bar en bar un verre à la main, même si le nombre de bars a baissé de 1 % par rapport à l’année dernière. Les rues adjacentes, plus calmes, misent sur une restauration variée. Le quartier profite d’un réseau routier relativement accessible avec plusieurs points d’accès et une rue à double sens. 



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