Élie Abi Hanna

Manara – Jal el-Bahr

Le secteur de Ras Beyrouth bénéficie d’une excellente notoriété. Les vues sur le littoral et la corniche en font une adresse recherchée par l’élite libanaise. Mais le secteur n’a pas échappé à la morosité du marché immobilier. Plusieurs invendus sont disponibles et quelques reventes offrent de belles occasions. Illustration avec cet appartement de 325 m2 situé dans une résidence haut de gamme avec une salle de gym et une piscine. Il est proposé à 4 615 dollars le m2, ce qui représente un rabais de 38 % par rapport aux prix du promoteur, qui essaie d’écouler ses invendus à partir de 7 500 dollars le m2.

Avec ce tarif, Manara est l’un des quartiers le plus cher de Beyrouth, hors du centre-ville. Les millionnaires n’ont que l’embarras du choix avec des appartements de 500 à 650 m2, pour 2,3 à 2,5 millions de dollars. Le long de l’avenue de Paris, par exemple, un logement de 500 m2 est en vente à 2,5 millions de dollars. L’immeuble dispose d’une piscine sur le toit.

Pour les plus grosses fortunes, un triplex de 1 600 m2 se négocie sur la base de 11,5 millions de dollars.

La rue Nagib Ardati compte quelques invendus. Terminé en 2014, un immeuble a encore quatre appartements d’environ 240 m2 à vendre. En fonction des vues sur la Méditerranée, les prix varient de 4 115 à 6 751 dollars le m2. Les tarifs ont été revus à la baisse, de 10 à 30 %, depuis 2010.

Quelques appartements sont en vente à Jal el-Bahr, rue Michel Dabaghi. Prévoir 2,4 millions de dollars pour une surface de 650 m2. Par contre, c’est moitié moins cher pour une superficie de 250 m2. Autour de l’école International College, trois logements sont encore à vendre pour 1 à 1,6 million de dollars, des prix inchangés depuis 2017.

Sanayeh – Spears

Deux immeubles sont en construction autour du jardin public de Sanayeh. Les promoteurs vendent des unités de trois chambres à coucher de 230, 245 et 270 m2. Neuf appartements sont encore à vendre. Mais les prix varient d’un promoteur à l’autre. L’un demande 3 959 dollars le m2 au premier étage tandis que le second affiche 3 300 dollars le m2. L’appartement le moins cher est de 759 000 dollars, rue Alameddine.

Autour du jardin, un immeuble avec des appartements de 250 m2 peine à se vendre. Sur un total de 13 étages, neuf logements sont encore disponibles pourtant le projet est terminé depuis 2017. Les disponibilités commencent à partir de 937 500 dollars, c’est 62 500 dollars de moins qu’en 2013.

Avec une enveloppe de 650 000 dollars, il est possible d’acheter un 200 m2 rue Medhat Pacha. Le même produit était annoncé à 840 000 dollars en 2010. À quelques mètres de cet immeuble, un appartement de 260 m2 cherche preneur à 850 000 dol

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