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L’absence de législation freine la construction écologique

«Nous voulons être une référence dans notre quartier », explique Alain Eid, chef de projet à l’Université américaine de Beyrouth. C’est en ce sens, et conformément à son schéma directeur pour le développement durable, que le campus de l’AUB accueillera bientôt un nouveau laboratoire d’ingénierie conçu comme un bâtiment vert.
Pour un budget de 10 millions de dollars, le bâtiment de 10 000 m2 sur six étages sera notamment doté d’un écran solaire perforé, recouvrant la façade mais amovible selon les saisons. La consommation d’énergie sera optimisée, par exemple en modulant la ventilation en fonction du nombre de personnes présentes dans le bâtiment.
Des efforts ont aussi été faits pour réduire la consommation d’eau et limiter le besoin d’entretien des espaces extérieurs, plantés de cultures locales.
Dessiné par le cabinet Nabil Gholam Architects, le projet a également été conçu en fonction des modélisations thermiques de l’agence Ecoconsulting. « Nous devrions diminuer les coûts d’énergie de 14 % par rapport aux directives thermiques américaines ASHRAE », assure Maya Karkour, directrice de l’agence.
L’excavation a commencé et la phase de design du bâtiment a reçu en juin l’approbation du Conseil américain pour la construction écologique, première étape vers la certification LEED.

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