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L’absence de législation freine la construction écologique

Depuis la fin de l’année 2010, la BLC Bank a mis au point un programme, en collaboration avec la SFI (Société financière internationale, groupe Banque mondiale), afin de rendre plus vert le siège du groupe, un bâtiment de 10 étages et de 7 800 m2 situé à Adlié.
« L’immeuble a subi un audit qui a préconisé la mise en place d’un certain nombre de mesures supplémentaires bien qu’il soit initialement bien conçu », raconte Tania Moussallem, directrice générale adjointe.
« Nous agissons dans quatre domaines : l’énergie, l’eau, le papier et les déchets », explique-t-elle.
Changement de l’éclairage, installation de chasses d’eau à double réservoirs, utilisation de papier recyclé ou en provenance de forêts renouvelables, aujourd’hui, 80 à 90 % des mesures prévues par le programme ont été mises en place.
« Le but ultime est évidemment de préserver notre environnement, mais nous sommes dans le monde des affaires et le fait d’y trouver une logique économique est nécessaire : les mesures adoptées permettent pour la plupart de récupérer l’investissement dans des délais de deux à quatre ans à travers les économies dégagées », assure Tania Moussallem.
Ainsi, en investissant 70 000 dollars pour tout ce qui concerne l’électricité, la banque prévoit d’économiser 31 000 dollars chaque année sur sa facture d’électricité.
À terme, elle espère obtenir une certification du Arz Rating System du Conseil libanais pour la construction écologique (LGBC).

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